Le musée des Arts décoratifs
Le 2 juillet 1955, le musée rouvre au public sous le nom de musée des Arts décoratifs. Le réaménagement complet des salons de l'hôtel de Lalande a été orchestré après la guerre par Xavier Védère, conservateur des archives municipales. Les collections du musée s'étendent désormais du Moyen-âge à la fin du XVIIIe siècle, et illustrent les arts appliqués du bois, du fer, de la terre, et du feu. La richesse et la variété des collections de faïences et de porcelaines place le musée des Arts décoratifs au premier rang des collections françaises de céramiques. Enrichies au fil des legs et dons - collection Bonie, collection Doumézy - elles offrent un remarquable échantillon de la production de faïence fine à Bordeaux au XIXe siècle.
Nommée conservateur du musée en 1972, Jacqueline du Pasquier étend les espaces d'exposition. L'étage des combles ouvre au public, l'aile des communs remaniée reçoit la collection Jeanvrot et accueille des espaces d'expositions temporaires, la prison abrite dés 1984 de vastes réserves, ateliers et salles d'animation.
En 1984, le musée est réaménagé pour évoquer une riche demeure aristocratique, emblématique du siècle des Lumières bordelais. Ses collections constituent un exemple des arts décoratifs français, en particulier bordelais, des XVIIIème et XIXème siècles, et un témoignage de l'histoire de Bordeaux, grand port de négoce au XVIIIème siècle.
L'ancienne prison abrite dés lors de vastes réserves, ateliers et salles d'animation.